A l'instar d'un projet d'architectes pour la ville de Lausanne, déguisé en projet de master, visant à exclure totalement la voiture des rues de la capitale vaudoise, projet très direct qui correspond bien à la couleur politique de cette ville http://actu.epfl.ch/news/des-etudiants-imaginent-lausanne-sans-voiture-3/, bon nombre de villes de Suisse ont commencé à tout mettre en œuvre afin de jeter dehors la bagnole.
Mais ce travail ne se fait pas de manière aussi directe que le propose le projet lausannois. C'est plutôt une manière sournoise visant à créer le plus d'obstacles et de contraintes possibles, pour que ces bagnoles devenues indésirables dans les zones urbaines disparaissent d'elles même.
MONTHEY: UN EXEMPLE PARMI D'AUTRES.
La capitale industrielle du Chablais est un exemple dans le domaine. Aux heures de pointes, il est devenu impossible d'y accéder sans poireauter dans des bouchons interminables. Et comme si cela ne suffisait pas, les spécialistes de l'urbanisme, ont créé des zones à 20 et à 30 km/heure, ce qui signifie priorité de droite, bien entendu.
Autre point, la ligne CFF. Les barrières sont plus souvent baissées qu'ouvertes au point de créer une véritable frontière entre le haut et le bas de la ville. La gare CFF fait office de gare de triage, ce qui provoque des allées et venues incessantes de poids lourds transportant des produits chimiques peu recommandables en cas d'incident pour les habitants de la ville...
Le bas de la ville justement. Il y a une route d'accès au centre industriel chimique, qui s'est peu à peu transformée en une succession de ronds-points, à tel point que les camions doivent désormais effectuer un véritable gymkhana pour atteindre leur destination, ce qui génére de fort ralentissements voir des bouchons dans le secteur commercial bâti sur Collombey, à l'entrée nord de la ville.
En cette période d'élection, chacun y va de sa solution, on s'offusque de la fuite des commerces du centre de la ville, on promet des solutions pour "débouchonner" la ville, on essaye de justifier le chantier interminable qui gangrène la ville depuis de longs mois, en provoquant d'incessantes modifications ou interdictions de circulation... le plus souvent incompréhensibles et contraignantes pour les usagers qui osent encore s'aventurer dans le centre-ville de Monthey.
Il faut se rendre à l'évidence, la cité bas-valaisanne a raté le train en matière de circulation depuis bien longtemps, et essaye de rattraper le coche, avec des balbutiements dictés par ses autorités. Tout ceci pour tenter de se justifier et de masquer le camouflet subi par la prise d'otage organisée par la commune voisine, devenue tentaculaire, très gourmande et peu conciliante face aux besoins de ses voisins depuis quelques années.
On l'a compris, dans ce domaine c'est chacun pour soit ! Et dans l'histoire ce sont les habitants de la grande commune qui trinquent, les commerces qui ferment ou s'exilent sous de meilleurs cieux, plus propices au développement de leurs affaires.
Au moment de voter pour le conseil général, il faudra s'en souvenir et donner des voix aux candidats qui semblent vouloir faire bouger les choses... mais au fait, est-ce qu'il en y a ?
Il faut se rendre à l'évidence, la cité bas-valaisanne a raté le train en matière de circulation depuis bien longtemps, et essaye de rattraper le coche, avec des balbutiements dictés par ses autorités. Tout ceci pour tenter de se justifier et de masquer le camouflet subi par la prise d'otage organisée par la commune voisine, devenue tentaculaire, très gourmande et peu conciliante face aux besoins de ses voisins depuis quelques années.
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Les communes de Monthey et de Collombey désormais imbriquées... |
On l'a compris, dans ce domaine c'est chacun pour soit ! Et dans l'histoire ce sont les habitants de la grande commune qui trinquent, les commerces qui ferment ou s'exilent sous de meilleurs cieux, plus propices au développement de leurs affaires.
Au moment de voter pour le conseil général, il faudra s'en souvenir et donner des voix aux candidats qui semblent vouloir faire bouger les choses... mais au fait, est-ce qu'il en y a ?
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