Alors que le petit monde des rallyes en Suisse était occupé sur le
Rallye International du Valais, Patrick Ramel participait, lui à un
rallye de régularité, la dernière manche du trophée Dimension Sport
Promotion 2016 appelée le 1er Vercors en Automne, qui se déroulait le
samedi 22 octobre 2016.
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Le copilote titulaire est au volant, et c'est le pilote qui navigue... |
Faisant équipe avec Samuel Mariéthoz, Patrick s'est plutôt retrouvé dans le baquet de droite de sa fidèle Toyota Corolla, si l'on en juge par la photo ci-dessus. Courant dans la catégorie Néo-Classic comptant 11 équipages, le duo suisse terminera au 7ème rang final sur un rallye comptant 5 ZR. Leur meilleur résultat: 4ème sur la ZR 3... Au bilan de fin de saison, le résultat général, bien que flatteur dans cette spécialité, permet à Patrick de se fixer de nouveaux objectifs... il répond ci-dessous à mes questions:
Patrick, le 22 octobre dernier, tu participais à la dernière
manche du Trophée « Dimension Sport Promotion 2016 », le 1er
Vercors en Automne, en compagnie de Samuel Mariéthoz. Comment s’est passé ce
rallye ?
Très bien ! Ce 1er
rallye du Vercors en automne était composé d’une zone de régularité de 13 km
pour commencer suivie d’une autre de 44 km avant midi. Après la pause déjeuner,
nous avons effectué 2 ZR de 41 km suivies d’une de 13 km (la première à
l’envers). Pour mon 20ème rallye de régularité, nous n’avons pas
commis de grosses erreurs sur l’ensemble de la journée et avons fini au 7ème
rang avec 189 points. Après une rapide analyse de nos pénalités avec Fred
Cornéo (l’organisateur de l’épreuve) à midi, nous nous sommes rendus compte que
nos appareils mécaniques avaient une précision à 10 mètres près par rapport aux
véhicules qui nous précédaient au classement et qui sont équipés d’appareils
électroniques de dernière génération avec une précision au mètre près. Il ne nous
reste plus qu’à investir.
Est-ce juste que tu as pris le rôle de navigateur sur ce
rallye ?
En effet, nous conduisions à tour de
rôle avec Samuel, j’ai donc effectué les ZR 3 et 4 dans le siège de droite
comme copilote une activité que j’apprécie également.
Grâce aux points marqués sur cette dernière manche, ajoutés
aux points des 2 autres rallyes auquel tu as participé, la Ronde des Adhémar en
février et la Nuit du Vivarais en juin dernier (points forfaitaires en raison
de l’annulation de l’épreuve), tu prends la 2ème place du classement
final du trophée sur 27 concurrents, bravo ! Alors pour 2017, envisages-tu
de te lancer pour la victoire ?
En effet, nous allons investir dans
de nouveaux appareils électroniques cet hiver pour la saison 2017 et essayer
d’égaler au moins la performance de cette année. Un certain apprentissage de
ces appareils nous sera nécessaire avant d’être réellement compétitifs en 2018.
Tu cours habituellement en catégorie
« Néo-Classic », de quoi s’agit-il par rapport à la catégorie
« Classic »
La catégorie Classic reprend les
véhicules jusqu’à la date d’immatriculation du 12ème mois 1980. En
gros les anciens véhicules du groupe 1, 2, 3, 4. La catégorie Néo-Classic, les
véhicules de 12.1980 à 12.1990 soit les groupes N et A. Notre Toyota étant de
1984, elle court en catégorie Néo-Classic.
Et pour finir, que faut-il comme matériel /connaissances /
conditions pour participer à ce type de rallye VHR ?
Pour débuter, il suffit d’un
tripmaster mécanique pour pouvoir lire le roadbook et d’une horloge pour les
départs (auto-start). Après, il faut des appareils électroniques précis pour
jouer la victoire.
En conclusion, ce type de rallye historique de régularité est plus pointu que l'on pouvait bien le supposer, et on voit que si l'on souhaite pouvoir jouer le podium, cela nécessite de l'expérience, du matériel fiable et précis, et bien sur comme sur les autres rallyes, une dose de chance...
Mais rien n'empêche aux amateurs de régularité plus conventionnelle, telle qu'on la connait dans nos contrées, d'aller se tester sur ce genre d'épreuve!
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