Pour sa 6ème année en exil en Amérique du Sud, le rallye-raid, fondé en 1979 par Thierry Sabine sur les terres africaines, s'est déroulé du 5 au 18 janvier 2014.
Plus rien à voir avec l'aventure chère à son fondateur, cette course est devenue un terrain de jeu et d'essais pour les constructeurs, ceux que l'on met en lumière, même si les reportages journaliers de France Télévision jettent un regard bienveillant sur ces privés un peu fous, et avides d'aventure. Souvent d'ailleurs en les transformant en héros des temps modernes, car les galères sont souvent récurrentes pour eux...
Pour la 6ème fois, je me pose cette même question: pourquoi ne pas rebaptiser cette épreuve ? Car enfin, les pays traversés (Argentine, Bolivie, Chili) doivent être un peu frustrés non ?
A moins qu'un secret espoir de rapatriement frissonne encore au sein du Comité d'Organisation...
Sur le plan sportif les autos.
Avec 9374 km au total dont 5522 en spéciale, la catégorie auto détient le parcours le plus long de ce millésime 2014.
Les favoris parmis les 147 partants ? L'armada Mini, évidemment, avec une dizaine de voitures avec en tête de liste Stéphane Peterhansel et Nani Roma.
Et là, curieusement on se demande qui pourra bien contester la victoire à cette équipe bien huilée, aux moyens considérables...
Et c'est bien là le drame de cette compétition! Même si le Buggy de Carlos Sainz a pu faire illusion sur une ou deux étapes... c'est bien la paire franco-espagnole du clan Mini qui a mené le débat jusqu'au bout, avec cette terrible décision du "patron" à 2 étapes de la fin, qui a gelé les positions alors que le Français un peu attardé quelques jours auparavant, fondait sur son adversaire hispanique, et l'aurait passé dès le lendemain.
Déjà que cette course, bien que rendue spectaculaire, par les images de France Télévision, n'en reste pas moins ennuyeuse sur le plan sportif, l'on en vient presque à souhaiter des pannes ou incidents pour qu'il y ait du sport... voilà que le Team Mini, largement dominateur, se permet de tuer le seul suspense qui nous reste, alors que la victoire d'une de ses voitures et quasi assurée.
A l'arrivée, les 62 rescapés ont certe bien du mérite, mais sur le podium, c'est 3 Mini (dans l'ordre Roma, Petehansel et Al-Attiah) qui triomphent. Comble de fiabilité, les 10 Mini au départ sont à l'arrivée!
Pour le vertige des chiffres, le temps total en ES de Roma est de 50h44min58s, et le temps du 62ème 193h15m49s!
Sur le plan sportif les motos et quads.
8734 km au total pour 5228 km en spéciale. 196 motos, et 47 quads prendront le départ. Ils ne seront respectivement plus que 78 et 15 à l'arrivée.
Classement motos:
1. Coma (ESP) KTM 54h50min54s
2. Viladoms (ESP) KTM 56h43min20s
3. Pain (FRA) Yamaha 56h50min56s
Classement quads:
1. Casale (CHL) Yamaha 68h28min04s
2. Sonik (POL) Yamaha 72ho1min53s
3. Husseini (NLD) Honda 74h08min28s
Sur le plan sportif les camions.
9188 km au total pour 5212 km en spéciale. 76 camions au départ, et 50 à l'arrivée.
Classement camions:
1. Karginov (RUS) Kamaz 55h00min28s
2. De Rooy (NDL) Iveco 55h03min39s
3. Nikolaïev (RUS) Kamaz 56h35min20s
En conclusion...
Je ne crois pas faire preuve de nostalgie, en regrettant le temps des aventures en terre africaine. Cette course, dont la réputation en nombre de tués chaque année (concurrents ou spectateurs) pousse une certaine presse à guetter l'instant ou un fait similaire lui permettra à nouveau de pointer du doigt cet évènement, reste désormais l'apanage des grandes équipes... mais au fait que cherchent-elles dans cette galère controversée ?
Quand aux privés engagés dans une course médiatisée, c'est le terrain de l'aventure exotique qui exerce sur eux cette attirance et ce pouvoir de les pousser au-delà des limites raisonnables... au-delà de leurs propres limites, un peu comme un test permettant de savoir si l'on va tenir le coup, une recherche secrète visant à se prouvez que l'on peu le faire, et que ce n'est pas donné à tous le monde! Mais à quel prix ?
Les favoris parmis les 147 partants ? L'armada Mini, évidemment, avec une dizaine de voitures avec en tête de liste Stéphane Peterhansel et Nani Roma.
Et là, curieusement on se demande qui pourra bien contester la victoire à cette équipe bien huilée, aux moyens considérables...
Et c'est bien là le drame de cette compétition! Même si le Buggy de Carlos Sainz a pu faire illusion sur une ou deux étapes... c'est bien la paire franco-espagnole du clan Mini qui a mené le débat jusqu'au bout, avec cette terrible décision du "patron" à 2 étapes de la fin, qui a gelé les positions alors que le Français un peu attardé quelques jours auparavant, fondait sur son adversaire hispanique, et l'aurait passé dès le lendemain.
Déjà que cette course, bien que rendue spectaculaire, par les images de France Télévision, n'en reste pas moins ennuyeuse sur le plan sportif, l'on en vient presque à souhaiter des pannes ou incidents pour qu'il y ait du sport... voilà que le Team Mini, largement dominateur, se permet de tuer le seul suspense qui nous reste, alors que la victoire d'une de ses voitures et quasi assurée.
A l'arrivée, les 62 rescapés ont certe bien du mérite, mais sur le podium, c'est 3 Mini (dans l'ordre Roma, Petehansel et Al-Attiah) qui triomphent. Comble de fiabilité, les 10 Mini au départ sont à l'arrivée!
Pour le vertige des chiffres, le temps total en ES de Roma est de 50h44min58s, et le temps du 62ème 193h15m49s!
Carlos Sainz |
Nani Roma |
Sur le plan sportif les motos et quads.
Coma |
Classement motos:
1. Coma (ESP) KTM 54h50min54s
2. Viladoms (ESP) KTM 56h43min20s
3. Pain (FRA) Yamaha 56h50min56s
Casale |
Classement quads:
1. Casale (CHL) Yamaha 68h28min04s
2. Sonik (POL) Yamaha 72ho1min53s
3. Husseini (NLD) Honda 74h08min28s
Sur le plan sportif les camions.
9188 km au total pour 5212 km en spéciale. 76 camions au départ, et 50 à l'arrivée.
Classement camions:
1. Karginov (RUS) Kamaz 55h00min28s
2. De Rooy (NDL) Iveco 55h03min39s
3. Nikolaïev (RUS) Kamaz 56h35min20s
Karginov |
Je ne crois pas faire preuve de nostalgie, en regrettant le temps des aventures en terre africaine. Cette course, dont la réputation en nombre de tués chaque année (concurrents ou spectateurs) pousse une certaine presse à guetter l'instant ou un fait similaire lui permettra à nouveau de pointer du doigt cet évènement, reste désormais l'apanage des grandes équipes... mais au fait que cherchent-elles dans cette galère controversée ?
Quand aux privés engagés dans une course médiatisée, c'est le terrain de l'aventure exotique qui exerce sur eux cette attirance et ce pouvoir de les pousser au-delà des limites raisonnables... au-delà de leurs propres limites, un peu comme un test permettant de savoir si l'on va tenir le coup, une recherche secrète visant à se prouvez que l'on peu le faire, et que ce n'est pas donné à tous le monde! Mais à quel prix ?
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