lundi 23 avril 2018

LES ENGINS A MOTEUR SONT-ILS LES RESPONSABLES DE TOUS LES MAUX ?




 













C'est un peu dans l'air du temps, le sujet à la mode, la cible parfaite qu'a choisi Jean-Jacques Pahud, auteur de l'éditorial du bis-mensuel régional du Chablais Valaisan, Le Vendredi du 20 avril 2018.


Application généralisée par les communes, d'une limitation de la circulation à 30km/h associée (on demande à voir) à la réfection des chaussées au moyen de revêtements phono absorbants.


Tout cela dans le but de réduire le bruit du trafic routier.


Pourtant si ce genre de mesure peut assurément irriter les usagers de la route, c'est les fauteurs de troubles usant et abusant de leurs engins à moteur, en fait la 2ème partie de cet éditorial qui retient mon attention.


Pots d'échappement maquillés, équipements stupides dont sont dotés les véhicules haut de gamme, sans compter sur ces motards que l'on accuse de générer volontairement et systématiquement un bruit inutile.


Une solution Monsieur Pahud, très simple à réaliser. Vider les villes de tous ces véhicules nauséabonds et bruyants en y interdisant l'accès... Certaines communes l'on bien compris, avec des limitations compliquant gravement l'accès au point d'en éloigner les hypothétiques visiteurs motorisés. On appelle cela la politique à petit pas. Le but final n'est pas avoué mais sera atteint par la force des choses. Tout est une question de temps.

Monthey par exemple, puisque c'est de cette ville qu'il s'agit, n'est déjà quasiment plus accessible en voiture aux heures de pointe. Et le centre, complètement ralenti avec des limitations à 20-30 km/h, se vide peu à peu. Les commerçants fuient ces zones devenues stériles par la volonté de soi-disant responsables plus aptes à brimer le citoyen plutôt qu'à le servir en essayant de contenter le plus grand nombre...
Il faut se rendre à l'évidence, le couteux plan de circulation visant à rendre la ville conviviale, et ouverte à la mobilité douce, est un fiasco, n'ayons pas peur des mots.


Pendant ce temps, le bruit et les risques engendrés depuis trop longtemps par la gare de triage entourée d'habitations, ne sont pas prêt d'être résolus! Nos impôts servent à autre chose.

Quand à la traque aux quelques tricheurs ultra-bruyants, il y a des services de police qui servent à cela! Qu'il fassent leur travail une fois pour toute et nos oreilles s'en porteront d'autant mieux!


En conclusion, si le fait de vouloir lutter contre la pollution sonore en ville est louable à tous points de vues, il ne faut cependant pas se tromper de cible ou céder à la facilité. En épinglant exclusivement les engins à moteurs et en les accusant de tous les maux, on oublie parfois que derrière un guidon ou un volant, il y a un citoyen dont la liberté s'amenuise de jour en jour par des lois, restrictions, répressions, interdictions... etc.     

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