lundi 31 décembre 2012

2013 - DEBUT DE LA MISE EN VIGUEUR DES MESURES VIA SECURA...

Attention aux automobilistes en Suisse!
Un premier paquet de mesures répressives entre en vigueur au 1er janvier 2013!
Ainsi donc, en novembre dernier, le Conseil Fédéral a décidé des délais de mises en application par étapes des mesures préconisées par le groupe de travail qui répond au doux non de Via Secura ( http://www.astra.admin.ch/themen/verkehrssicherheit/00236/index.html?lang=fr ).
La presse, ces jours, en fait mention, notamment http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Premiers-tours-de-vis-des-janvier-22682391 en appelant çà un tour de vis pour 2013, ou Le Matin aujourd'hui, en titrant en "Une" Haro sur les chauffards.

Les chauffards selon la principale mesure mise en vigueur en 2013, seront les automobilistes coupables de gros excès de vitesse

A croire que la Police n'a que çà à faire! La LCR actuelle est sans cesse transgressée, par des incivilités routières telle que téléphoner en conduisant sans dispositif main libre, absence d'indication de direction dans les giratoires, conduite de véhicules non dégagés de la neige ou avec les vitre givrées, refus de priorité, non respect des distances de sécurité, etc etc... et j'en passe et des meilleures, et l'on va se concentrer sur les quelques gros excès de vitesse histoire de prouver que ces nouvelles mesures répressives étaient nécessaires, et que les chauffards au sens de la nouvelle législation seront punis d'emprisonnement ferme sans possibilité de recours, ou de bénéficier de circonstances atténuantes...

... Alors que les vrais délinquants, eux, gardent toujours cette possibilité!

Ne s'agit-il pas clairement de justice à deux vitesse ?

jeudi 13 décembre 2012

CHAUFFARD OU V(I)OLEUR, IL FAUT CHOISIR!

Ce titre est celui de l'éditorial du numéro 233 du magazine officiel de l'ACS. Il est signé de la main du Président de la section Vaud, Claude Haldi.

Il y est question de l'application des effets des mesures liées à "Via Secura" http://www.astra.admin.ch/dokumentation/00109/00113/00491/index.html?lang=fr&msg-id=46713, qui  défini pour la première fois ce qu'est un chauffard pour la loi.
En cas de gros excès de vitesse, la peine minimum encourue par le coupable sera d'une année de privation de liberté, sans discernement, sans possibilité de clémence des juges avec des jours amendes ou du sursis.
Pas de possibilité non plus de bénéficier de circonstances atténuantes... À l'instar, des auteurs d'autres délis comme le vol, le viol, etc...
C'est cette justice à deux vitesses qui choque le plus, aux yeux du Président de l'ACS Vaud. En résumé le jugement des infractions pénales est de plus en plus clément, alors que les infractions au code de la route seront jugées plus durement. 



Ce qui m'étonne finalement, c'est que l'application de tout cela débute au 1er janvier 2013... Et que l'on s'en offusque que maintenant du côté de l'Automobile Club de Suisse. Et bien messieurs, qui ne dit rien consent! Et tâchez de ne pas louper le train, la prochaine fois que l'on s'attaque de manière disproportionnée à l'automobiliste, rappelez-vous que c'est ce que l'on attends des organismes tels que l'ACS ou le TCS!

dimanche 9 décembre 2012

FRANCE VOISINE: LE PORTABLE EN AUTO MIS AU PILORI...

Le sujet fait débat dans l'hexagone. Doit-on interdire purement et simplement l'usage du téléphone portable en conduisant, et sans discernement avec/sans dispositif mains-libres ?
Ce sujet a été abordé hier soir dans l'émission Direct Auto de la chaîne française D8.
Ce qui en ressort, c'est que du côté des hommes de lois, l'on souhaiterait responsabiliser les automobilistes avant tout.
Du côté de la Ligue contre la Violence Routière, les arguments pour une interdiction pure et simple sont clairs: parmi eux l'utilisation d'un dispositif "mains-libres" ne change rien au fait que l'attention de l'automobiliste en conversation téléphonique n'est plus totalement réservée à la seule conduite de son auto. Argument incontestable, certes, mais pas pour les défenseurs de l'automobiliste, qui comparent cela à l'usage d'un GPS, d'un autoradio... etc, soit toute une série d'actions où l'attention du conducteur est distraite par une autre activité.
Doit-on alors interdire également cela après avoir interdit le portable ? Doit-on également interdire de parler aux passager ? Interdire de regarder les nombreux panneaux publicitaires placés le long de la route ?
Finalement dans l'émission d'hier soir, la solution de responsabilisation du conducteur semblait néanmoins la plus juste. Éduquer l'automobiliste plutôt qu'interdire à tout-va semble donc la voie à suivre.
Mais si la France, très ancrée dans la répression routière ces derniers temps, venait à prononcer l'interdiction de téléphoner en conduisant, il y a fort à parier que les autres pays de l'Europe emboîteraient le pas. Et bien sur la Suisse... 

Mais une question me vient à l'esprit: comme l'on arrive pas aujourd'hui à faire appliquer l'interdiction actuelle de téléphoner sans dispositif mains-libres, comment va-t-on faire pour faire appliquer l'interdiction totale ?

AUTOMOBILISTES SURPRIS PAR LA NEIGE...

Il est quand même étonnant que chaque année, à pareille époque, l'on nous serve ce même refrain dans la presse...
Ben oui, encore aujourd'hui dans mon "vitaminé" du dimanche, ce titre, assorti d'une voiture accidentée, et d'un texte relatant les déboires de quelques automobilistes sur les routes enneigées.
Avec les moyens actuels en matière d'information, peut-on encore être "surpris" par l'arrivée de la neige ?
Les services météo sont de plus en plus fiables, et l'arrivée de l'hiver était annoncé depuis plusieurs jours, sans équivoque. 
Et que dire de ces automobilistes qui ont pris la route durant les grosses chutes de neige et qui croyaient rouler comme en été ? Ou qui râlaient contre la voirie sur leur lenteur à rendre la chaussée dégagée de toute neige...
Le comble, c'est de voir des autos en pneus d'été... oui, oui, il y en a, et dans la neige, ils roulent à 20 km/h gênant ainsi tous ceux qui sont équipés correctement.
Et comment vont-ils s'expliquer auprès de leur assurance quand inévitablement, ils auront provoqué un accident ?
Automobilistes surpris par la neige... cette excuse ne marche pas!

vendredi 2 novembre 2012

Le RIV 2012 VU DE L'INTERIEUR...

Avec un rôle privilégié, mais astreignant tout de même, le plus grand rallye de Suisse vécu de l'intérieur est une expérience dont on ne se lasse pas.

Engagés depuis 3 ans comme Direction de Course Mobile (DCM) mon collègue et moi avions la mission de contrôler, et de corriger au besoin toutes anomalies rencontrées sur l'entier du parcours du 53ème Rallye International du Valais, et ceci, 35 minutes avant le passage du premier équipage...

Pas une mince affaire, me direz-vous quand l'on sait que ce rallye se déroule sur 3 jours, pour un total de 645 km dont 293 km de spéciales chronométrées et sécurisées.

PREMIER JOUR: rodage et public nombreux.

Le premier jour, c'est bien connu, et c'est comme cela sur tous les rallyes, notre rôle consiste à avoir l'oeil partout, afin de déceler au plus vite ce qui ne va pas, ou ne correspond pas aux données du DC, ou encore à ce qui n'est pas conforme sur le plan de la réglementation en vigueur.
Un panneau mal placé, des commissaires de contrôle horaire sur le côté gauche de la route, alors que le navigateur se trouve à droite dans la voiture, un accès sur une épreuve spéciale (ES) laborieux parce qu'encombré, etc... Nous sommes également en charge de tester le remplissage des carnets de contrôles, la prise des temps, etc...
Et dès que l'on prend le départ d'une ES, notre plus grand job est de vérifier que le public soit en sécurité, qu'il ait bien compris le dispositif de sécurité mis en place. Nous devons donc nous arrêter à maintes reprises, pour inciter les spectateurs téméraires à se mettre en sécurité. Il faut dire cependant, que les spectateurs  en Suisse sont assez dociles, et qu'ils comprennent vite nos consignes en matière de sécurité.
Notre véhicule de service (mon véhicule personnel ci-dessus) affublé des marquages caractéristiques ne laisse pas de doute sur le rôle qui est le notre. Cela nous aide dans notre tâche, puisque c'est bien connu, la Direction de Course est l'organe en charge des décisions sur le plan de la course. Pour preuve, sur notre demande, le directeur de course à l'écoute des systèmes radio dans un poste de commandement du rallye situé à Martigny pourrait annuler une épreuve spéciale si le public, trop nombreux, et récalcitrant ne suivrait pas nos consignes de sécurité. 

Cette première étape, de 3 épreuves spéciales, s'est déroulée par un magnifique temps d'automne, ensoleillé... et disons-le presque chaud.

DEUXIÈME JOUR: la routine s'installe mais pas pour nous...

Au départ du 2ème jour, il est indispensable pour nous, de repartir à zéro, afin de déceler à nouveau ce qui pourrait poser un problème... et ce problème nous le rencontrons  sur la 4ème ES du jour qui en compte 7. Nous devons nous arrêter dans un poste pour prêter mains fortes au commissaire en poste, et faire comprendre à plusieurs spectateurs avinés, que s'installer sur des chaises longues, sur une terrasse de bistrot en pleine trajectoire n'est pas la bonne solution. Mon collègue se charge de manière ferme, d'obtenir des garanties auprès des personnes présentes, afin qu'elles se retirent de cet endroit dangereux, et qu'elles n'y reviennent plus durant le passage des équipages. Le problème est réglé, et nous repartons jusqu'à la prochaine intervention...

Fin de cette 2ème étape, qui s'est déroulée encore sur temps clément. Mais en arrivant à Martigny, la météo change radicalement, la pluie s'installe... La 3ème étape qui comprend les ES les plus hautes (plus de 2200m) sont menacées, la météo annonce une brusque chute des températures.

Je décide donc d'aller remplacer mes roues d'été par des roues neiges...

TROISIÈME JOUR: bonjour neige, froid, brouillard...

Avec ce brusque changement nous catapultant en hiver, notre tache prend une tournure particulière. Les commissaires en poste sont en plein air, et subissent la météo avec plus ou moins de fatalisme, mais la volonté de bien faire reste ancrée chez la plupart des bénévoles engagés sur ce rallye.
Nous nous efforçons alors d'avoir une certaine compassion, pour ces travailleurs de l'ombre, tout en cherchant à détendre l'atmosphère à chacun de nos arrêts dans les multiples postes.
Malgré les conditions exécrables, le rallye tourne, la première ES du jour, courue sous une pluie battante, et dans le brouillard sur les points hauts comprend un grande portion de terre battue, déjà détrempée lors de notre passage. Puis vient le morceau d’anthologie. La fameuse Croix de Coeur... Cette ES qui nous fait prendre de l'altitude au point que...   nous trouvons la neige, comme prévu, qui tombe dru, dans une ambiance brouillardeuse... un jour blanc quoi...

 (ci-contre le vainqueur final, l'équipage Reuche-Dériat dans ses oeuvres sur la neige)

Compte tenu des éléments, la dernière ES du jour, celle de Verbier, qui emprunte la première partie de celle de la Croix de Coeur sera annulée par le Directeur de course.

Nous terminons donc notre mission, après l'ES 15. Au bilan, pas d'accident grave, un magnifique vainqueur, et une première sur 2 sites (Sion et Martigny) plutôt réussie.

C'est maintenant l'heure des débriefings, afin de tirer les enseignements de cette 53ème épreuve Valaisanne et de voir ce qui peut encore être amélioré.

Bravo aux 66 équipages qui ont été classés et qui ont passé le podium d'arrivée (sur 104 au départ) !
Merci à l'ensemble des personnes bénévoles engagées sur le terrain!

Et vivement la prochaine édition de ce magnifique rallye.         

samedi 29 septembre 2012

VIGNETTE AUTOROUTIERE A 100 CHF: DOIT-ON LAISSER FAIRE ?

Voilà un sujet qui ne devrait pas laisser indifférent! Pratiquement chaque citoyen dans ce pays est un automobiliste en puissance. Et pourtant le petit article paru dans les médias,  voilà quelques jours, et qui faisait état des tiraillements sous la coupole entre le Conseil National et le Conseil des Etats, n'a pas donné lieu à la levée de boucliers de ceux qui prétendent généralement que l'automobiliste est la vache à traire du gouvernement. Niet! Au point qu'on se demande finalement si au lieu de se bagarrer sur le montant (70 ou 100 CHF)  les politiciens ne feraient pas mieux de la fixer définitivement à 200 CHF !
Ben oui. c'est bien connu, le citoyen helvétique aime bien payer des taxes...
Et puis la Conseillère Fédérale Doris Leuthard l'a dit, "regardez en France, combien vous payez pour emprunter les autoroutes, et ceci à chaque déplacement". Ah ben oui, vu comme çà... c'est la honte pour nous autres les Suisses, payer moins que les Français...
 
Bon allons-y pour 100 CHF et on n'en parle plus! Mais au fait on a des autoroutes en Suisse ?

vendredi 28 septembre 2012

SPORT AUTOMOBILE: LES HEROS NE MEURENT JAMAIS...

Alors qu'au moment de décrocher un 9ème titre, le champion du monde de rallye Sébastien Loeb annonce sa "semi-retraite" en 2013 dans cette discipline, en Formule 1 le jeu des transferts semble être lancé...

Ainsi donc, l'Alsacien, véritable funambule des routes du monde entier, annonce qu'il ne se lancera pas à la conquête d'un 10ème titre en 2013, tant il est vrai que le 9ème est en passe de lui être attribué, bien avant la fin du championnat annuel en cours. D'aucuns diront, enfin! Il va laisser aux autres une chance de pouvoir accrocher ce titre à leur palmarès. Surtout qu'avec l'arrivée de nouveaux constructeurs WRC, et le retour d'un autre Sébastien... Bon le multiple champion du monde reviendra quand même en qualité de pigiste de luxe pour la marque aux chevrons, sur quelques manches, histoire de jauger les nouveaux adversaires... fallait pas le dire ?

Pourtant il ne faut pas croire que Loeb a tout dit dans le sport automobile, et on pourrait le voir ressurgir en WTCC... sa marque fétiche, Citroën, semble s'y intéresser de plus en plus.

Côté Formule 1, le discours n'est pas tout à fait le même. Alors que l'écurie argentée chère à Ross Braun a trouvé une porte de sortie honorable au septuple champion du monde, dont le come-back semble plus lié à l'image qu'aux perspectives de résultats au sommet, du côté de McLaren, un autre champion de monde est sur le départ pour rejoindre... l'écurie Mercedes justement. Tiens, tiens! C'est vrai que le fougueux Lewis Hamilton, le roi des pôles positions, apportera certainement un plus à cette écurie en mal de résultats probants!
En fait ceci donne tout simplement le coup d'envoi du jeu des chaises musicales! Ainsi le pilote Sauber Perez serait préssenti chez McLaren... ce qui laisserait un bacquet de qualité libre pour accueillir... bon soyons fous, un pilote suisse du nom de Buemi ?? Ben un pilote suisse dans une écurie suisse, çà le fait non ?

Bon il y a bien encore des doutes sur le maintien de Massa chez les rouges... mais là, les intérêts commerciaux prenent le pas, car en fait ce point est traité directement par Monsieur Di Montezemolo lui-même.

Bref ces prochaines semaines, il faudra trier les informations pour savoir ressortir le vrai du faux! C'est peut-être un peu çà le vrai suspens de la Formule, qui pilotera chez qui...

Enfin, seulement si j'ai tout compris!
Pour reprendre une phrase chère à un chroniqueur radiophonique de la RTS.

jeudi 27 septembre 2012

VOYAGE AU PAYS DES GEANTS...

L'avez-vous remarqué ?

Les voitures modernes sont toujours plus hautes, plus grandes, plus larges...
50 ans séparent ces 2 FIAT 500... Mais comment faisaient-ils pour se glisser à 4 dans celle des années 60 ?
 
Figurez-vous que j'en ai fait l'expérience. Alors que je circulais au volant de mon cabriolet datant des années 70, je me suis retrouvé soudain dans une circulation dense à plusieurs pistes, entouré de voitures modernes, toutes plus grandes et plus hautes que moi, qui roulent pare-chocs contre pare-chocs, et qui sont dotées des derniers artifices d'aides à la conduite... Effrayant !

Effrayant de penser qu'en cas de freinage, seule des petites lucioles font office de feu stop sur ma voiture, alors que toutes celles qui m'entourent sont équipées de 3 feux stop tous plus gros les uns que les autres...
 
Effrayant le gros 4x4, un instant à mes côtés... ses roues étaient si grandes qu'en cas du moindre écart, il aurait pu grimper sur mon capot...

Comment faire pour qu'ils ne m'oublient pas dans leurs manoeuvres ? Ben pas grand chose en fait, rester attentif, avoir l'oeil partout, et espérer que ma présence bruyante, colorée, et puante suffise à incommoder les conducteurs de ces "monstres technologiques"... pour qu'ils ne m'oublient pas dans leur confort aseptisé!

mercredi 26 septembre 2012

COMMENT DIMINUER LE RENDEMENT DES CONTROLES RADAR ?

Récemment, dans un quotidien de Suisse romande, un Forum signé d'un journaliste invité par la rédaction semblait vouloir nous dire comment faire pour éviter de payer des amendes pour excès de vitesse, et déjouer ainsi les prévisions budgétaires des différents cantons, qui prévoient l'encaissement en hausse.
En gros, ce journaliste culpabilisait systématiquement l'automobiliste, en précisant que si ce dernier respectait intégralement les limitations, il ne contribuerait pas au remplissage des caisses de l'Etat.
 
Un peu simpliste comme raisonnement. La route est devenue une sorte de jungle en période de grandes migrations, ce qui facilite grandement le travail des pandores en charge de "faire du chiffre"!
Que l'automobiliste qui n'a jamais commis d'excès, ou d'action répréhensible sur la route s'annonce...

En plus, il est parfois plus urgent d'avoir l'oeil sur la route, plutôt que sur le compteur de vitesse... et là, en petit excès est si facile! Au fait as-ton déjà en statistique des accidents où l'inattention du chauffeur a comme excuse, "je surveillais ma vitesse, et je n'ai pas vu arriver l'autre voiture..." ?

Quand aux cantons qui mettent clairement au budget les entrées d'argent générées par les radars routiers, qu'ils arrêtent de parler de prévention! C'est bien de répression qu'il s'agit !
Et vous qu'en pensez-vous ?

lundi 24 septembre 2012

C'EST QUOI CE NOUVEAU BLOG ?

Jacquot à Vapeur 1878
Autrefois fantasme, objet du désir, symbole de la classe sociale, cet objet fascinant n'a cessé d'évoluer en plus de 150 ans. La découverte de la liberté apportée par cet objet mobile à 4 roues, et autonome, plus besoin de chevaux, permet aux ingénieurs d'entrevoir un magnifique développement.
Pourtant un peu plus d'un siècle après son invention, la situation n'est plus aussi euphorique. La cohabitation entre la bagnole et l'humain reste très fragile, arbitrée en cela par toutes une série de mesures et de contraintes.
C'est la situation actuelle, celle de l'automobile, de ce que l'on en fait aujourd'hui, ou encore sur le plan de la circulation, de la répression routière, des multiples taxes, et d'un carburant dont le tarif est tributaire des pays producteurs de pétrole. Le sport automobile, les aides électroniques de toutes sortes... déresponsabiliser le conducteur au point de le transformer en assisté...
Tous ces sujets seront abordés au fil de l'actualité, de mes envies, de mes coups de gueule, aussi bien que de mes coups de chapeaux dans ce blog, où l'humour aura sa place bien évidemment. Je souhaite que les lecteurs habituels ou assidus participent par leurs commentaires, afin de rendre ce sujet plus vivant et interactif.