Le sujet fait débat dans l'hexagone. Doit-on interdire purement et simplement l'usage du téléphone portable en conduisant, et sans discernement avec/sans dispositif mains-libres ?
Ce sujet a été abordé hier soir dans l'émission Direct Auto de la chaîne française D8.
Ce qui en ressort, c'est que du côté des hommes de lois, l'on souhaiterait responsabiliser les automobilistes avant tout.
Du côté de la Ligue contre la Violence Routière, les arguments pour une interdiction pure et simple sont clairs: parmi eux l'utilisation d'un dispositif "mains-libres" ne change rien au fait que l'attention de l'automobiliste en conversation téléphonique n'est plus totalement réservée à la seule conduite de son auto. Argument incontestable, certes, mais pas pour les défenseurs de l'automobiliste, qui comparent cela à l'usage d'un GPS, d'un autoradio... etc, soit toute une série d'actions où l'attention du conducteur est distraite par une autre activité.
Doit-on alors interdire également cela après avoir interdit le portable ? Doit-on également interdire de parler aux passager ? Interdire de regarder les nombreux panneaux publicitaires placés le long de la route ?
Finalement dans l'émission d'hier soir, la solution de responsabilisation du conducteur semblait néanmoins la plus juste. Éduquer l'automobiliste plutôt qu'interdire à tout-va semble donc la voie à suivre.
Mais si la France, très ancrée dans la répression routière ces derniers temps, venait à prononcer l'interdiction de téléphoner en conduisant, il y a fort à parier que les autres pays de l'Europe emboîteraient le pas. Et bien sur la Suisse...
Mais une question me vient à l'esprit: comme l'on arrive pas aujourd'hui à faire appliquer l'interdiction actuelle de téléphoner sans dispositif mains-libres, comment va-t-on faire pour faire appliquer l'interdiction totale ?
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