Journée TEST avec l'Alfa Romeo Tonale...

Comme "Alfiste" depuis de nombreuses années, l'arrivée sur le marché, d'un nouveau modèle, de surcroit avec une technologie innovante et ouvrant la porte à l'électrification, est plus qu'une simple curiosité.

Mes questions:

- Vais-je retrouver l'esprit Alfa Romeo ?

- Est-ce qu'un moteur de 130 CV c'est suffisant ?

- Est-ce que l'assistance à la conduite n'est pas trop invasive?

- Est-ce que je choisirais une telle voiture ?

Ce matin pourtant, lors de la prise en main de cette Alfa Romeo Tonale, version Speciale Premium, dans sa couleur "grigio vesuvio", je n'ai pas eu l'impression d'entrer dans un autre monde... La découverte et la recherche des commandes parfois un peu cachées a pris tout de même un peu de temps, car elles sont réparties entre une rangées de boutons et un écran pas trop imposant, le tout trônant au-dessus de la console centrale, et cela m'a permis d'être rapidement à l'aise dans un habitacle plutôt confortable…

Réponse à ma première question: oui, l'esprit Alfa Romeo est bien présent, je retrouve quelques éléments présents dans ma Giulia ou dans mes anciennes Alfas, et vu de l'extérieur, il n'y a pas photo. C'est bien une Alfa Romeo!

Alors suite aux critiques entendues ici et là par des testeurs plus ou moins qualifiés… je prends immédiatement un peu de hauteur direction le Val d'Illiez. Quitter la plaine c'est aussi passer en mode D (Dynamic) pour voir si cela répond à ma demande, comme doit le faire une Alfa...

Eh bien oui, sans surprise! L'accélération permet à ce   moteur de faire entendre sa voix, alors qu'il se montre plutôt discret en mode normal et à basse vitesse. La direction se fait plus directe, et la suspension plus ferme. 

La réponse à ma deuxième question est donc: oui, le 130CV est suffisant même dans une région montagneuse comme la notre!

Par contre, parmi les aides à la conduite, la surveillance du respect de la vitesse d'abord perturbante devient vite indispensable pour garder un esprit serein malgré la multitude de changements de limitations sur nos routes… 

Bref retour en plaine avant de poursuivre cet essai, cette fois avec un trajet plus long en compagnie de mon épouse. Tout d'abord un tronçon d'autoroute comprenant le "tobogan" de la N12, puis petit tour par la Gruyère, la vallée d'Intyamon, et le Col des Mosses avant de revenir dans le Chablais…

Parmi les aides à la conduite, j'ai testé également la vitesse régulée par rapport aux autres usagers, un peu déroutante au début, mais on s'y habitue vite. J'ai moins apprécié la surveillance de trajectoire (entre les lignes)… Mais bon si j'ai bien compris ce sont des aides proposées, mais déclenchables…

N'a-t-on pas réagi avec la même hésitation lors de l'arrivée du tempomat ? Finalement aujourd'hui tout le monde s'en sert c'est tellement pratique... et reposant.

Donc ma troisième question a sa réponse. Les aides sont là et petit à petit on peut les activer et s'y habituer... donc pas trop invasives au premier abord.

Lors d'un petit arrêt au Pays d'en Haut, en plus de quelques prises de vues, nous avons eu la possibilité de découvrir cette voiture un peu plus en détail. Notamment le coffre généreusement dimensionné, proposé ici avec une ouverture/fermeture motorisée... Sympa. Les places arrières sont généreuses, et le volume habitable est tout à fait compatible pour les longs voyages...

En conclusion, avec ce petit test, je n'avais pas du tout l'intention de m'immiscer dans le monde des testeurs professionnels. Juste le besoin de voir et d'essayer par moi-même, cette nouvelle Alfa Romeo, la première qui aborde le virage de l'électrification dans ma marque préférée.

Et franchement nous avons pris un réel plaisir  à bord.

Donc, la réponse à ma dernière question ? Oui, je pourrais tout à fait choisir une telle voiture. Le petit moteur électrique en appoint au moteur à essence apporte un plus tout en diminuant  la consommation d'essence du véhicule. En ce sens la démarche abordée par Alfa Romeo, avec ce Tonale en version hybride non rechargeable permet à tout en chacun d'aller dans la direction d'une économie sur le plan de l'énergie tout en gardant le plaisir de conduite. C'est un bon début non ?

Merci au Garage Alize SA.

REPRISE DE LA FORMATION POUR LES COMMISSAIRES SPECIALISES EN RALLYE: IL Y A LE FEU DANS LA MAISON!

BREF RETOUR SUR LE COURS DE BASE POUR COMMISSAIRES DE PISTE…

Si c'est précisément du cours AOR du samedi 26 mars dernier, destiné aux commissaires spécialisés qu'il est question dans cet article, un bref retour sur le cours de formation pour commissaires de piste est cependant nécessaire, afin de planter le décors sur une forme de bénévolat aux abois.

C'est le 19 février 2022 dernier, au Centre de Formation Routière, que le cours annuel de formation générale, patronné par Auto Sport Suisse (ASS), reprenait après 2 ans d'absence pour cause de pandémie.

Le nouveau Directeur du cours, Yves Cutullic, organisait donc sa première édition dans ce rôle, en faisant face à de nombreux problèmes, à commencer par la gestion des mesures COVID, pas encore totalement aux oubliettes.

Au niveau de l'effectif des participants: 22 commissaires dont 5 nouveaux!

Normalement ce type de cours est beaucoup plus suivi, mais la communication n'a été faite que par les réseaux, faute de redisposer d'un fichier central comme à l'époque. Ce point méritera de trouver rapidement une solution, car il est impératif de pouvoir solliciter les bénévoles individuelles par e-mail!

Sur le plan du déroulement même du cours, Yves Cutullic prévoit d'ores et déjà un remaniement conséquent pour l'édition 2023!

COURS AOR DE SPECIALISATION RALLYE POUR COMMISSAIRES…

Reprise donc également pour le cours patronné par l'Association des Organisateurs de Rallyes (AOR), le 26 mars 2022, soit 2 semaines avant la première manche du championnat de Suisse des Rallyes.

Yves Cutullic, également nouveau Directeur de ce Cours, a rencontré bien des difficultés pour mettre sur pieds ce cours très spécifique, et qui nécessite une préparation minutieuse de chaque dicastère. De surcroit, le retour au CFR de Savigny, comme en 2016, n'arrangeait pas les choses.

Mais avec un effectif de seulement 16 participants dont 6 juges de faits et 10 commissaires, pas de classes de Chefs ES ni de Chrono, c'est bien là que la déception est la plus grande. Ce cours habituellement suivi par les commissaires qui souhaitent rafraîchir leur connaissance avant la première manche, a fait chou blanc cette année. Un peu pour les mêmes raisons liées au manque d'invitation personnalisée sur la base d'un fichier central, comme cela se pratiquait auparavant, certes, mais au fil des discussions avec les un et les autres ce jour-là, le mal est bien plus grave.

C'est une véritable hémorragie dans les effectifs. Parmi les pistes ayant provoqué cette désertification, le manque de respect de certains organisateurs et de certains officiels pour ces bénévoles absolument indispensables en bord de piste… Il y a aussi la pandémie, qui a laissé des traces, le coût du carburant qui nécessite désormais certains sacrifices non négligeables.

Les temps ont changé, les anciens mettent fin à leur activité, et les nouveaux ne trouvent pas de motivation pour un tel dévouement en mode bénévolat…

Il y a clairement le feu dans la maison! Et avec la prolifération des recherches d'effectifs des différents organisateurs des premières courses, nous voici clairement dans le vif du sujet! La saison qui démarre risque d'aller au devant de désillusions sérieuses. 

DEROULEMENT DE LA JOURNEE….

Prévu sur un scénario habituel, le début de la journée se faisait en mode théorie. 

Malgré le faible effectif, l'instructeur Jean-François Joray menait parfaitement sa tâche avec une présentation ludique et animée des différentes fonctions aux tables des rallyes.

Après la pause de midi, c'est le moment où les copilotes en formation entrent en jeu.  Sur le terrain, les commissaires sont prêts pour les accueillir...

Entrée de regroupement...

Sortie de regroupement...

Contrôle horaire (CH) avant l'ES 2

Départ de l'ES 2

Bonne ambiance avec les participants au cours des copilotes...

L'entrée du regroupement reste toujours un poste délicat de part et d'autre...

Avec leurs pilotes d'un jour, les élèves copilotes doivent parcourir le mini rallye organisé par l'AOR, pour entrainer ce qu'ils ont appris dans le cadre de leur formation du jour.

Du côté de l'organisateur, les commissaires et instructeurs occupent les postes pour permettre le déroulement général de cette simulation de rallye.

Certes avec  des apprentis de part et d'autres, il y a de petits couacs, quelques flottements, mais dans l'ensemble çà passe.

La météo aidant ce jour-là...

EN CONCLUSION…

Yves Cutullic, directeur du cours AOR...

Yves Cutullic mesure l'ampleur de sa tâche. Mais il est déterminé à reprendre point par point tout le déroulement de cette journée. Il faut entre autres fiabiliser l'instruction pour que l'exercice pratique soit réellement la mise en pratique de l'instruction du matin. Il faut également choisir des instructeurs maitrisant les procédures et le travail aux tables. Lui-même ne doit pas cumuler les casquettes, et plus déléguer. Et enfin établir une meilleure coordination avec les instructeurs du cours des copilotes, pour permettre de mieux cerner leurs besoins et améliorer le fonctionnement du cours pratique. 

Il y a donc du pain sur la planche, mais il en faut plus pour décourager le nouveau directeur des cours de formation des commissaires, bien décidé à donner un coup de balai en vue de la prochaine édition. On a hâte d'y être!

En attendant, et à l'aube de la nouvelle saison des courses, un appel est lancé à l'intention des officiels et des organisateurs! Il faut recruter, motiver et surtout respecter les commissaires, afin de juguler l'hémorragie en cours et inverser la tendance. Il en va de l'avenir de ce sport!

Merci à tous.

Note de la rédaction:

Nous avons du tester l'an dernier, lors du dernier rallye de la saison, et à l'insu de notre plein gré, le mode self service du pointage dans deux CH (effectif des commissaires trop faible donc rocade encore en cours à -40 lors de notre passage)…

Ben franchement, c'est mieux et moins stressant pour tout le monde avec un nombre suffisant de commissaires !

Alors on se motive toutes et tous, pour étoffer les rangs de ces acteurs indispensables à la pratique de notre sport! OK ?